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REVUE DE PRESSE

		L'EXPRESS
"Un feu d’artifice" Une entrée éblouissante de Jérôme Savary à l’Opéra-Comique avec le chef d’oeuvre d’Offenbach. Paradoxalement, la scène de l’Opéra-Comique, bien moins vaste que celle de Chaillot n’a rien enlevé de son charme à La Périchole de Savary. Au contraire, on y prend un plaisir encore plus vif : on se sent plus proche de la troupe. La réduction de l’espace a exigé de Savary, des chanteurs et des danseurs un travail énorme dont ils nous livrent le fruit avec une efficacité remarquable. Le spectacle a gagné en rigueur et en précision. C’est un véritable enchantement. Ah, quel chef d'oeuvre ! L’humour, l’entrain, la drôlerie ne désertent pas un instant la scène. Certes, on n’entend pas la version lyrique de l’opéra-bouffe d’Offenbach, mais les arrangements musicaux de Gérard Daguerre, très habiles, respectent l’esprit de l’oeuvre, même si parfois des accents swingués viennent heurter l’oreille des puristes intransigeants. Ils ajoutent à la gaîté. Quant au livret de Meilhac et Halévy, ce que lui a ajouté Savary en l’actualisant est d’une telle bonne humeur, d’une telle richesse d’invention, qu’on n’a pas le droit de crier à la trahison. Pour son délire, pour ses gags, pour sa folie, il faut tout pardonner à Savary. La troupe est merveilleuse. On passe là une soirée de fête. Philippe Tesson		La Périchole Jérôme Savary Jérôme Savary aime passionnément La Périchole et la tient pour la plus parfaite des opérettes d'Offenbach. Cette nouvelle version est un véritable bonheur, sans doute l'une des plus grandes réussites de ce génial saltimbanque. Puristes et pisse-vinaigre s'abstenir : l'action se passe sous une dictature d'Amérique latine, les costumes boliviens-péruviens, cachent des dessous très "cancan". Les trois cousines sont tenancières de maison close et le Comte de Monte-Cristo partage sa cellule avec La Périchole et son ténor. Quant à la partition originale, interprétée par onze musiciens, elle a été réorchestrée salsa et mambo de manière démoniaque par Gérard Daguerre. Tout est gags, clins d'œil, folie douce. Le plus époustouflant divertissement. C'est Savary lui-même qui joue et chante (fort bien) le rôle du tyran éperdu. Tous les autres chanteurs-comédiens sont formidables, dans ce spectacle complètement loufoque, truffé de références et de clins d'œil musicaux, qui retrouve l'esprit farfelu du fameux Magic Circus. Avec Savary, l'opérette n'est plus ringarde. Une cure de jouvence. Franck Erikson

Le Figaro		Pariscope
« Éblouissant ! Je le dis tout net : c’est une soirée époustouflante que l’on passe avec La Périchole montée par Jérôme Savary. Puristes et pisse-vinaigre s’abstenir : il faut plonger tête baissée dans l’univers de ces saltimbanques de génie qui manient le gag, le non-sens, la folie douce à un deuxième degré permanent avec une habileté démoniaque, nous entraînant, éblouis, à travers les rebondissements singulièrement accélérés d’une aventure complètement démentielle […] C’est là une vraie comédie musicale " à la française ", bourrée d’esprit et d’intelligence, dont on sort ravis et fiers que Paris puisse offrir pour les fêtes un spectacle aussi éblouissant. » Pierre Petit	« J’ai monté plusieurs fois La Périchole aussi bien au théâtre qu’à l’opéra. Une histoire de saltimbanques, justement, qui voudraient vivre libres mais dépendent du pouvoir pour tout simplement manger. Avec Gérard Daguerre, mon complice, nous avons voulu adapter La Périchole en comédie musicale d’aujourd’hui, avec un petit « combo » de musiciens qui swinguent. Les mélodies d’Offenbach s’y prêtent parfaitement. Car le grand Jacques était un « swingueur » devant l’éternel, comme Mozart et Rossini. Et puis comme le dit si bien Piquillo : « C’est pas parce qu’on est pauvre qu’il faut arrêter de chanter ». Jérôme Savary	« Le livret de la pièce autorise toutes les fantaisies, Jérôme Savary ne s’en est pas privé. Il offre une version musicale délirante, sympathique, de cette opérette qui affiche une solide bonne humeur, un grand travail de la part des comédiens et des voix superbes. Il faut y aller avec une âme d’enfant et se laisser entraîner dans cette aventure délirante. » ArletteFrazier
		Article Vichy (63ko)	Article Orléans(143ko)
		Coupures de presse

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